C'est au cours de la première guerre mondiale que le casque militaire fit sa réapparition. En usage depuis l'antiquité, il fut progressivement abandonné en raison du progrès réalisé par les armes à feu portatives au cours du XVIIème siècle.
Lors de la déclaration de la guerre en août 1914, le fantassin français était coiffé d'un képi en drap garance, hérité des armées du Second Empire. Son homologue allemand étant lui muni d'un casque en cuir bouilli, lequel avait remplacé, en 1842, les vieux shakos portés au cours des guerres napoléoniennes.

La guerre de position ayant succédé à celle de mouvement dès le début du conflit, les combattants se firent face, protégés par un vaste réseau de tranchées. Cependant la tranchée à ciel ouvert n'assurait pas de protection contre les shrapnels des projectiles fusants ni contre celles des débris de toute nature soulevés par les obus percutants. Les nombreuses blessures à la tête firent naître l'idée d'un casque protecteur.
C'est à la France que revient l'idée et le mérite de ce nouveau casque, inspiré de la bourguignotte du XVIIème siècle. L'exemple fut immédiatement suivi par les divers bélligérants.

Ce Musée consacre une place toute particulière aux casques de combat et, bien que faisant partie intégrante de l'uniformologie, les présente hors de leur contexte habituel de façon originale et inaccoutumée.

Une salle est entièrement consacrée aux casques de la première et deuxième guerre mondiale, avec notamment des exemplaires peu connus, tel qu'un casque français ADRIAN modifié pour l'artillerie d'assaut et un casque ADRIAN mle 1915 muni d'une visière DUNAND type 1918.